Veyrier – Collex : 2-4 (1-0)

 

Vendredi 11 octobre, les V1 ont enregistré une septième victoire consécutive en championnat qui leur permet de se maintenir à hauteur de Perly en tête du classement. Après la rencontre, ils n’avaient toutefois pas le cœur à triompher car ils ne sont pas passés loin cette fois d’un premier accroc, voire d’une première défaite. Chez le promu, dernier du classement, cela aurait fait mauvais effet et aurait remué pas mal de choses. Menés 0-2 en début de seconde mi-temps, et encore 1-2 à quinze minutes du coup de sifflet final, les Collésiens s’en sont sortis sur l’orgueil et par la force de leur jeu collectif, souvent fatal pour l’adversaire dans les dix dernières minutes.

Sur le synthétique du Grand-Donzel, c’est Veyrier qui ouvrait le score dès la 5e minute d’un lob imparable des 55 mètres. Le score en restait là à la pause, malgré une bonne demi-douzaine d’occasions franches pour Collex, toute stoppées par Fabien Margairaz. Malgré son embonpoint, l’ancienne doublure de Pédat au Servette dégoûta à lui seul Eric Baubonne, pour une fois peu en réussite.

A la pause, les coachs procédaient à quelques réajustements, tentaient d’éteindre les débuts de polémique, mais c’est le second but de Veyrier, une fois encore assez rapide et une fois encore consécutif à plusieurs occasions très nettes galvaudées, qui agissait comme un électrochoc. Sentant le danger, l’équipe oublia ses états d’âme et se lança résolument dans la bataille. Eric Savricouty perça le premier le béton d’un subtil coup de tête arrière au ras du poteau. Entré à la mi-temps, Dan del Rio slaloma dans la surface et égalisa en plaçant la balle sous le ventre de Margairaz. Le but du 3-2, à moins de dix minutes de la fin, résuma la rencontre puisqu’il ne fallut pas moins de trois tirs à bout portant dans les cinq mètres avant qu’un pointu de Julio Escudero ne fasse mouche! Au bout du rouleau, Veyrier encaissait dans la foulée un quatrième but de Baubonne, finalement récompensé de sa persévérance.

En fin de soirée, tandis que l’équipe de Suisse fêtait sa qualification pour le Brésil, pas d’amertume autre que la saveur d’une bière. Mais les V1 ont eu le temps de constater la fragilité de la réussite. «Ton bras est invaincu mais non point invincible», fait dire Corneille au Cid. Un rappel qui était sans doute bon à entendre avant les difficiles échéances du mois d’octobre.

 

Prochain match : lundi 14 octobre à Puplinges (coupe genevoise, 16e de finale)